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Photographe famille en Alsace – Challenge autour de la lumière 8

06/06/2025
Thérapie par l'image, séance photo féminité en Alsace près de Colmar et Strasbourg

Photographe Mariage en Alsace : défi lumière, Jours 48 à 54

Photographe en Alsace, je poursuis mon challenge photo 100 jours autour de la lumière. Cette semaine, je continue d’explorer la lumière naturelle au quotidien principalement autour de Colmar. Voici les images et réflexions des jours 42 à 48. Et vous pouvez retrouver les semaines passées par ici !


Rappel : Un challenge photo autour de la lumière

Il y a quelques années, j’avais déjà relevé ce défi initié par Le Collectif Voir La Lumière. Le principe est simple : réaliser une photo par jour, autour du thème de la lumière. J’avais beaucoup hésité. Est-ce que j’aurais le temps, la disponibilité tout court pour le mener à bien en 2025. Je n’ai toujours pas la réponse, mais ce que je sais aujourd’hui, c’est que l’envie de tenter à nouveau l’aventure a été plus forte. C’est donc depuis mon domicile en Alsace que j’ai démarré cette nouvelle aventure photographique.


Un journal de bord photographique semaine après semaine

Je partagerai ici chaque semaine mes clichés, avec quelques mots pour accompagner les images. Une sorte de carnet de bord visuel, au rythme des émotions, de la lumière et de l’inspiration.


Jour 48 – 15h53, Colmar (Alsace)

Le changement

Vous allez me dire « mais il fait donc tout le temps moche en Alsace ? ». Vous n’auriez pas tout à fait tord ! Le soleil est discret, la lumière l’est donc tout autant. Ceux qui me connaissent savent combien j’aime également les tatouages. Il y a aussi quelque chose de thérapeutique à s’encrer des symboles, des mots. Lorsque je pars en séance, c’est quasi un réflexe, si vous avez un tatouage, vous pouvez être certains que je vais le capturer à un moment où un autre. Parce qu’il fait partie de vous, parce qu’il vous raconte et puis parce que … c’est beau tout simplement. Alors ce jour-là, j’avais envie de mettre en valeur quelques uns des miens.

 

Jour 49 – 16h11, Colmar (Alsace)

La confidente

Dans les photos non retenues, j’en ai au moins trois ou quatre d’elle avec ses escargots restés en pension quelques jours à la maison avant de retrouver leur liberté. Souvent, on l’appelle Brigitte Bardot. Petites bêtes, grosses bêtes, tout la passionne, l’intéresse. Alors bien évidemment, avec l’arrivée des boules de poils, il fallait bien immortaliser les liens qui se construisent petit à petit. La confidente est là, dans ses bras, et aucun doute qu’elle en prendra soin.

Jour 50 – 15h33, Colmar (Alsace)

Posons les masques

La lumière est toujours discrète mais elle tombe légèrement à cet endroit de la pièce. Alors je renoue avec mes séances Muse, et je remets « la femme » au centre de l’image. Si la semaine dernière, je parlais de Double Je/Jeu, cette semaine, j’avais plutôt envie de faire tomber les masques.

Jour 51 – 10h55, Colmar (Alsace)

Carré d’Or

La magie du soleil c’est qu’il dessine des lumières plus franches et plus visibles. Parfois, il suffit juste d’un peu de lumière pour qu’une simple photo prenne encore plus de sens et de force. Je demande donc à ma fille de s’assoir dans ce carré d’or et de lumière. J‘aime ses cheveux que le soleil vient éclaircir. Un jour, elle voudra certainement les couper pour des raisons qui lui appartiendront mais pour le moment, ses longs cheveux me raccrochent à ce bébé qui grandit bien vite.

Jour 52 – 18h41, Colmar (Alsace)

Introspection

Je ne vais pas vous mentir : non je n’écris pas dans la cuisine tous les jours ! La petite mise en scène prend forme là où le soleil veut bien déposer quelques rayons ce jour-là. Pourquoi l’écriture ? Il y a quelque chose de thérapeutique aussi à coucher des mots sur le papier (oui, je précise « papier » parce que je ne sais pas vous, mais pour moi ça marche beaucoup moins bien avec un clavier … #vieilleécole). Quand j’étais petite, j’écrivais presque tous les jours. J’ai donc pleins de petits et grands journaux dont je ne sais pas vraiment quoi faire mais que je me refuse à jeter parce que parfois, l’envie me prend de les relire et de me replonger, 20 ans en arrière. Aujourd’hui encore, chaque soir, je réponds à une question dans un petit livre. J’avais donc envie que cette partie de moi trouve aussi sa place en image. Ce n’est peut-être pas pour rien que j’écris toutes ces lignes ici depuis des semaines. Comme un besoin de garder des traces de peur que ma mémoire finisse par me jouer des tours.

Jour 53 – 13h58, Colmar (Alsace)

Le cercle des poètes disparus

Aujourd’hui, pas de mise en scène et rien de préparer. Il est là, assis derrière la porte, plonger dans son livre et la lumière lui tombe légèrement dessus. Ses pieds nus signe le retour des températures plus douces, et puis un livre … Ses livres que l’on retrouve un peu partout dans la maison à croire qu’il signe un hommage au Petit Poucet (vous me direz c’est toujours mieux que de semer des chaussettes …). J’aime les tableaux, les photos réfléchies, pensées, qui passent un message. Mais j’aime tout autant ces petits riens de tous les jours, ceux qui semblent tellement habituels qu’on ne les remarquerait à peine mais qui pourtant font partie à part entière des souvenirs que nous garderons. Impossible donc de ne pas immortaliser ce bout de quotidien, un bout d’extra dans l’ordinaire.

Jour 54 – 16h28, Colmar (Alsace)

Les précieux

Fête des mères oblige … C’est l’occasion de nous tirer le portrait. Autant ils aiment m’aider en posant ou en proposant des idées, autant il peut y avoir des jours où techniquement ce n’est pas gagné … Ce jour-là, ils étaient prêts à aider mais pas ensemble, pas en même temps. Alors on tente de faire ce câlin rapide. Et là où vous voyez de la douceur et de la tendresse, moi j’entends encore résonner les « elle prend toute la place avec son pied », « mais arrête de me pousser !!!! ». Et vous savez quoi ? Ce n’est pas grave. Parce que, finalement, être mère c’est aussi affronter les chamailleries, avoir un deuxième job dans la police, des talents de détective, une audition sélective par instinct de survie. C’est finir par apprécier le bruit du silence et être capable la seconde d’après d’être nostalgique de ces moments qui nous manqueront un jour.


Une photographe en Alsace qui capte la lumière et les émotions

Ce challenge autour de la lumière naturelle est aussi l’occasion de rappeler mon approche : une photographie sensible, ancrée dans l’instant, dans la relation à l’autre, dans le naturel. Que ce soit à Colmar, dans toute l’Alsace ou lors de mes voyages, je cherche à créer des images qui racontent votre histoire.

Si ce style vous parle, que vous cherchez une photographe lifestyle, de famille ou pour un projet personnel autour de l’intime, n’hésitez pas à me contacter !

Et retrouvez mon travail sur Instagram !