Photographe Mariage en Alsace : défi lumière, Jours 62 à 68
Photographe en Alsace, je poursuis mon challenge photo 100 jours autour de la lumière. Cette semaine, je continue d’explorer la lumière naturelle au quotidien principalement autour de Colmar. Voici les images et réflexions des jours 62 à 68. Et vous pouvez retrouver les semaines passées par ici !
Rappel : Un challenge photo autour de la lumière
Il y a quelques années, j’avais déjà relevé ce défi initié par Le Collectif Voir La Lumière. Le principe est simple : réaliser une photo par jour, autour du thème de la lumière. J’avais beaucoup hésité. Est-ce que j’aurais le temps, la disponibilité tout court pour le mener à bien en 2025. Je n’ai toujours pas la réponse, mais ce que je sais aujourd’hui, c’est que l’envie de tenter à nouveau l’aventure a été plus forte. C’est donc depuis mon domicile en Alsace que j’ai démarré cette nouvelle aventure photographique.
Un journal de bord photographique semaine après semaine
Je partagerai ici chaque semaine mes clichés, avec quelques mots pour accompagner les images. Une sorte de carnet de bord visuel, au rythme des émotions, de la lumière et de l’inspiration.
Jour 62 – 19h48, Colmar (Alsace)
Chapitre XXV

Ce sera la seule photo en couleurs de la semaine. Je cherchais un endroit où tombait la lumière et je n’avais pas encore exploité la baignoire. J’ai tenté plusieurs approches, avec un livre, des fleurs etc et finalement c’est cette image que j’ai retenue. Pour la lumière qui tombe au bon endroit, pour le côté un peu introspectif. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’elle porte un nom de chapitre.
Jour 63 – 13h54, Colmar (Alsace)
Rien ne s’efface

Depuis le début du challenge, je souhaitais une photo qui mettrait en avant cet appareil que j’aime tellement. Je l’imaginais de face comme pour l’une des photos qui arrive plus tard dans la semaine mais je suis amoureuse de cette vision, de cet écran qui reflète l’image à capturer. Pourquoi ? Parce qu’on ne peut pas faire plus nostalgique comme rendu. Alors forcément mes enfants sont de la partie pour que tout prenne encore plus de sens. J’ai aussi ces images en couleurs mais encore une fois, c’est le noir et blanc qui l’emporte. Certainement pour son côté intemporel que j’aime tant.
Jour 64 – 15h02, Colmar (Alsace)
À l’ombre du cerisier

Je voulais tenter une double expo mais un peu différente de ce que je fais lors des portraits artistiques. J’ai donc pris deux images sous le cerisier et la magie a opéré. J’aime le fait qu’on puisse la deviner sous cet arbre en train de cueillir quelques fruits et ce plan plus rapproché avec un regard vraiment tourné vers l’objectif. Pourtant, ce n’est pas souvent que je recherche un regard direct, mais cette fois j’avais l’impression que cela donnerait plus de force au rendu final et contrasterait encore plus avec l’image lointaine en arrière plan. Là encore, je trouve le rendu nostalgique, je me perds dans les époques sans savoir vraiment si c’est d’aujourd’hui, d’hier, de demain. Et cette perte de repère temporel, c’est vraiment un résultat qui me plait de plus en plus !
Jour 65 – 19h26, Colmar (Alsace)
Encore un peu

J’ai déjà exploré le couloir dans l’autre sens. Il était temps de l’aborder avec d’autres lumières. On a testé plusieurs choses lui et moi. Assis, assis et debout, se tenant la main ou non. On a cherché encore et encore et finalement c’est cette image qui est sélectionnée. Même si les autres avaient peut-être quelque chose de plus intéressant dans la composition etc, celle-ci m’impactait le plus émotionnellement. Parce qu’elle me raconte une histoire plus particulière. Elle me parle de ce temps qui viendra où il ne pourra plus à monter sur mon dos (enfin … c’est surtout moi qui n’arriverait plus à le porter ! … qui sait … dans 10 ans, on refait la même dans l’autre sens !). Et combien de fois portons-nous nos enfants sur notre dos ? (excellent moyen de les convaincre d’aller à la douche ou au lit d’ailleurs !) ou sur nos épaules pour voir le monde d’en haut, pour voir même encore plus grand que nous. Alors oui, on y arrive encore un peu. Pour quelques temps, je peux encore être celle qui porte pour un bobo, une fatigue, ou juste pour un « comme avant ». Alors bien évidemment, cette photo, comme tant d’autres, va devenir un précieux souvenir.
Jour 66 – 19h59, Colmar (Alsace)
Interstice

Je cherche encore une fois un peu de lumière et une autre histoire à raconter. Je sais que je veux encore exploiter la douche mais ça ne sera pas pour cette fois. Aujourd’hui, je me concentre sur cet entre-deux et ce reflet lumineux sur la parois vitrée. Même si cette photo semble « simple », j’y mets pourtant beaucoup de significations, de lectures. Comme je le disais, il s’agit d’un entre-deux, le franchissement d’une étape, le mouvement léger mais pas sans un dernier petit regard en arrière. C’est un clin d’oeil au passé avant de se lancer vers l’avenir. Bienvenue dans mon interstice.
Jour 67 – 13h58, Colmar (Alsace)
Mémoire vive

Et voilà, le fameux appareil que j’aime tant. Un peu plus tôt vous pouviez voir ce qu’il capture, ce qu’il protège. À présent, vous avez un aperçu de la beauté de l’appareil en lui-même. Bien sûr, je voulais un effet flou, et du noir et blanc. Un rendu vintage avec beaucoup de grain pour nous transporter à une autre époque du mieux que possible. Merci à mon fils qui a déclenché me facilitant un peu la tâche. Une image qui finalement représente un peu ce que j’aime. Renouer avec des objets anciens, et les mêler à notre monde moderne.
Jour 68 – 14h03, Colmar (Alsace)
Fuguer

Pour cette dernière image de la semaine, je recherchais un petit vent de liberté et je crois qu’il n’y a pas plus libre qu’un enfant qui court vers son avenir. Elle a couru dans les deux sens, mais pour moi, celui qui était le plus porteur de sens, le plus beau symboliquement c’était qu’elle court vers l’avant plus que vers l’appareil. C’est la suite logique, non ? Les voir courir vers leurs objectifs, vers leurs rêves, vers leur vie. Les voir devenir et en doux rappel silencieux, nous permettre de ne pas oublier qu’il est parfois bon d’écouter notre envie de fuguer.
Note à moi-même : Ce n’était pas une semaine facile, et j’avais bien peu d’inspiration quand j’ai commencé à chercher certaines images. Mais comme quoi il faut parfois tenter encore et encore. Comme quoi, le doute, le vide, peut parfois conduire à de belles choses, car au final, en partant de peu je suis quand même arrivée à réaliser quelques photos qui resteront dans mes préférées du challenge.
Une photographe en Alsace qui capte la lumière et les émotions
Ce challenge autour de la lumière naturelle est aussi l’occasion de rappeler mon approche : une photographie sensible, ancrée dans l’instant, dans la relation à l’autre, dans le naturel. Que ce soit à Colmar, dans toute l’Alsace ou lors de mes voyages, je cherche à créer des images qui racontent votre histoire.
Si ce style vous parle, que vous cherchez une photographe lifestyle, de famille ou pour un projet personnel autour de l’intime, n’hésitez pas à me contacter !
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