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Photographe en Alsace – Challenge autour de la lumière naturelle 2

25/04/2025
Photographe féminité en Alsace pour se réconcilier avec soi et avec son corps

Photographe en Alsace : défi lumière, Jours 7 à 13

Photographe en Alsace, je poursuis mon challenge photo 100 jours autour de la lumière. Cette semaine, entre les ruelles lumineuses de Barcelone et l’ambiance douce de Colmar, je continue d’explorer la lumière naturelle au quotidien. Voici les images et réflexions des jours 7 à 13. Et vous pouvez retrouver les jours 1 à 6 : ici !


Rappel : Un challenge photo autour de la lumière

Il y a quelques années, j’avais déjà relevé ce défi initié par Le Collectif Voir La Lumière. Le principe est simple : réaliser une photo par jour, autour du thème de la lumière. J’avais beaucoup hésité. Est-ce que j’aurais le temps, la disponibilité tout court pour le mener à bien en 2025. Je n’ai toujours pas la réponse, mais ce que je sais aujourd’hui, c’est que l’envie de tenter à nouveau l’aventure a été plus forte. C’est donc depuis mon domicile en Alsace que j’ai démarré cette nouvelle aventure photographique.


Un journal de bord photographique semaine après semaine

Je partagerai ici chaque semaine mes clichés, avec quelques mots pour accompagner les images. Une sorte de carnet de bord visuel, au rythme des émotions, de la lumière et de l’inspiration.


Jour 7 – 13h01, Barcelone (Espagne)

L’auberge espagnole

C’est le titre d’un de mes films préférés. Certainement, parce que j’aurais eu envie de vivre quelques mois là-bas quand j’étais étudiante, et même encore longtemps après (toujours ?). Cette photo, devait s’appeler « regarder la vie ». Je ne sais pas vous, mais moi lorsque je voyage, et encore plus lorsque je voyage seule, j’aime observer, les gens, les rires, la vie tout simplement. 

Jour 8 – 10h08, Barcelone (Espagne)

Quand je serai grande

C’est mon dernier jour à Barcelone. J’essaie de retenir chaque détail, chaque odeur, chaque bruit comme un trésor à ramener avec moi. Sur Instagram, j’ai noté ces quelques phrases, que je reprendrai ici car elles ont tout leur sens.

« À défaut de pouvoir arrêter le temps … je l’ai pris. J’ai pris le temps d’observer la vie, les lignes, la lumière, le sourire sur le visage des gens.
De respirer les odeurs mais aussi de respirer tout court.
M’imprégner de cette seconde maison. De ses ruelles dans lesquelles j’aime me perdre (même si je pourrais retrouver mon chemin les yeux fermés à présent). Des différentes ambiances au fur et à mesure que les heures passent.
On me demande souvent si je ne m’ennuie pas à force, si je ne me lasse pas. JAMAIS. Être ici, c’est comme retrouver une vieille amie que vous n’avez jamais vraiment quitté et qui a suivi toutes les étapes de votre vie. C’est doux, c’est réconfortant. Les souvenirs me reviennent et je m’en fabrique de nouveaux à chaque fois.
Pourquoi je ne vis pas ici ? Je ne sais pas. Peut-être qu’il y a quelque chose de précieux à la retrouver ponctuellement, à la garder comme point de ressource, souffle de vie. Qu’elle reste si unique parce qu’elle n’est pas synonyme de quotidien et des problèmes qui vont avec. Ou bien parce que, ainsi, elle rime toujours liberté, lâcher prise, parenthèse enchantée. Peut-être que je souhaite la préserver des choses plus bancales, comme on protège quelque que l’on aime ou une relation précieuse. Ou peut-être que … « quand je serai grande » … »

Jour 9 – 17h10, Colmar (Alsace)

Laisser fleurir

Le retour des fleurs, du corps, de la peau. C’est tout ce que j’aime dans les séances Muse, tenter de se réconcilier avec son corps, par le biais d’une séance photo. Alors, je tente de me l’appliquer, de l’explorer à mon tour. Je voulais que tout soit en délicatesse, mesuré, révéler sans tout montrer. Et laisser les fleurs fleurir sur ma peau.

Jour 10 – 18h32, Colmar (Alsace)

L’insouciance

Aujourd’hui, je le sais, j’ai envie de flou. Pourquoi ? Je ne sais pas mais comme je le dis souvent, le flou à quelque chose de magique pour moi. Peut-être parce qu’il se rapproche parfaitement des souvenirs que l’on garde en soi. On se souvient de la scène mais plus le temps passe, plus les détails sont moins nets, moins précis. Il y a une douce nostalgie dans le flou. Il y a ce qu’il révèle et ce qu’il cache. Les souvenirs que je garderai de l’enfance de ma fille seront très certainement synonyme de vitesse, car tout va très vite, tout le temps avec elle. Je crois que cette image la définie bien. Les cheveux au vent, à pleine vitesse, elle fonce sans jamais se retourner. « Roule, va partout et va plus loin que moi ».

Jour 11– 14h09, Colmar (Alsace)

Mon drame c’est mon ombre

Quand notre part de lumière rencontre notre part d’ombre. Quand l’une et l’autre flirtent perpétuellement ensemble. Parfois l’une prend le dessus sur l’autre avant que la danse ne s’inverse. Il y a ce que l’on montre, et il y a ce que notre ombre révèle malgré nous. Mais finalement l’ombre sublime notre lumière autant que la lumière réchauffe notre ombre.

Jour 12– 13h10, Colmar (Alsace)

Nourrir sa lumière

Aujourd’hui ma fille a une jupe qui éclaire tout sur son passage. Si vous la placez au bon endroit de la maison, vous obtenez une boule à facette ! Je savais ce que je voulais. J’avais envie de réintégrer des fleurs à l’image du jour et je voulais quelque chose de chaud, de solaire. Ma fille a assuré les petits points lumineux pour sublimer ce que j’avais en tête. « Luz » : lumière. Il est là sur ma peau, comme un point de rappel pour ne jamais oublier de nourrir sa lumière.

Jour 13 – 12h25, Colmar (Alsace)

Ineffable

Le soleil a laissé sa place à la grisaille. Il faut donc apprendre à retrouver une autre lumière plus discrète. Même si elle saute moins aux yeux, j’aime aussi cette lumière plus timide, peut-être aussi parce qu’il y a quelque chose de beau à chercher la lumière les jours de pluie.
Lors des précédents challenge que j’avais réalisé, j’avais souvent fait des portraits avec mes enfants, et même si je tente de préserver un peu leurs visages au fur et à mesure des années, il me tient à cœur qu’une partie de ces 100 jours nous créent des souvenirs ensemble. Après tout, je n’échappe pas à la règle de la mère qui a comme photo avec ses enfants que des selfies … C’est donc l’occasion de récréer ensemble et je sais qu’ils apprécient tout autant que moi ces moments de partage.
Ineffable, parce qu’il n’y aucun mot assez beau et assez fort pour décrire avec la bonne justesse la relation qui nous unie. Que vous ayez des enfants ou non, vous connaissez forcément le pouvoir des bisous magiques qu’ils réclament pour apaiser chaque grands et petits bobos. Ils nous voient un peu comme des socles inébranlables. Pourtant, souvent, ils ignorent combien leurs bisous, leurs bras sont bien plus magiques que les nôtres. 

Une photographe en Alsace qui capte la lumière et les émotions

Ce challenge autour de la lumière naturelle est aussi l’occasion de rappeler mon approche : une photographie sensible, ancrée dans l’instant, dans la relation à l’autre, dans le naturel. Que ce soit à Colmar, dans toute l’Alsace ou lors de mes voyages, je cherche à créer des images qui racontent votre histoire.

Si ce style vous parle, que vous cherchez une photographe lifestyle, de famille ou pour un projet personnel autour de l’intime, n’hésitez pas à me contacter !

Et retrouvez mon travail sur Instagram !