Photographe en Alsace : défi lumière, Jours 14 à 20
Photographe en Alsace, je poursuis mon challenge photo 100 jours autour de la lumière. Cette semaine, entre les ruelles lumineuses de Barcelone et l’ambiance douce de Colmar, je continue d’explorer la lumière naturelle au quotidien. Voici les images et réflexions des jours 7 à 13. Et vous pouvez retrouver les jours 1 à 6 : ici !
Rappel : Un challenge photo autour de la lumière
Il y a quelques années, j’avais déjà relevé ce défi initié par Le Collectif Voir La Lumière. Le principe est simple : réaliser une photo par jour, autour du thème de la lumière. J’avais beaucoup hésité. Est-ce que j’aurais le temps, la disponibilité tout court pour le mener à bien en 2025. Je n’ai toujours pas la réponse, mais ce que je sais aujourd’hui, c’est que l’envie de tenter à nouveau l’aventure a été plus forte. C’est donc depuis mon domicile en Alsace que j’ai démarré cette nouvelle aventure photographique.
Un journal de bord photographique semaine après semaine
Je partagerai ici chaque semaine mes clichés, avec quelques mots pour accompagner les images. Une sorte de carnet de bord visuel, au rythme des émotions, de la lumière et de l’inspiration.
Jour 14 – 14h07, Colmar (Alsace)
Assise entre deux mondes
On ne va pas se mentir, je n’ai pas dormi pour cause d’urticaire (comme quoi on se découvre encore des allergies à l’aube de ses 40 ans). Alors, forcément, j’ai envie de créer quelque chose mais je me sens plutôt limitée. Je tente tout de même cet autoportrait avec un reflet de nature pile dans ma tête. Comme un appel à l’évasion entre un ici et un ailleurs.
Jour 15 – 12h01, Colmar (Alsace)
Childhood
La lumière est toujours discrète en ce moment, le soleil n’étant toujours pas réapparu. Je le sais, je veux faire quelque chose de son long couloir. Il est dans mon viseur depuis le début du challenge mais je ne savais pas encore trop comment. Et toute la matinée, je la vois trimballer son ours en peluche partout, avec son pansement au bras souvenir d’une petite chute. Alors, je tente. Je ferme les portes pour ne garder qu’un rayon de lumière qui viendra se déposer juste sur elle et son ami silencieux. Cet ami encore bien trop grand pour elle et qui dans quelques années aura l’impression d’avoir rétrécit.
Jour 16 – 18h03, Colmar (Alsace)
Ce que le reflet murmure
Je tente sans jamais parvenir à trouver ce que je cherche. Je crois que je ne veux pas d’une simple photo. Que j’ai envie de créer de doux tableaux pour la suite du challenge mais qu’en même temps ça me terrorise à l’idée de me trouver à court d’inspiration d’un instant à l’autre. Mais si je n’explore pas ce qui me fait vraiment envie, quand le ferais-je ? Alors j’improvise une place pour ce miroir qui n’avait pas encore trouvé la sienne dans cette nouvelle maison. J’y ajoute des fleurs … parce que … maintenant vous savez … et une lumière parce que je sais que je veux aussi créer un nouveau format animé.
Je prends place face au miroir. Ce n’est pas que nous soyons spécialement ami lui et moi. Alors le plus simple est peut-être encore de garder les yeux fermés et de m’évader dans mon monde parce que, ça, je sais bien le faire. Je voulais quelque chose de poétique et doux comme un début d’apaisement entre lui et moi.
Jour 17 – 16h00, Colmar (Alsace)
Lire entre les lignes
Je le sais. Aujourd’hui encore je veux poursuivre mon idée de tableau. La musique étant importante dans ma vie, elle avait elle aussi sa place au cœur du projet. Et puis, comme j’aime les objets anciens, je plante ici et là mes précieux vinyles (qui ne sont pas si anciens que ça pour le coup !). Ils seront mes fleurs d’aujourd’hui, pétales de notes. Lire entre lignes, parce que je ne peux m’empêcher de prendre le temps de lire chaque parole de chaque chanson lorsque j’écoute un album pour la première fois. J’ai besoin de comprendre, de ressentir ce que l’auteur cherche à dire, ce qu’il cache et ce qu’il livre dans son histoire. Sa vérité musicale. Parce que la musique c’est un art, de la mélodie aux mots qui ont été choisis. Pour moi, rien y est anodin et tout raconte quelque chose même ce qu’il y a à lire entre les lignes.
Jour 18 – 12h26, Colmar (Alsace)
Elle habite ce que je deviens
C’est en sortant de la douche que l’idée de cette photo m’est venue. Pourtant ce n’est pas ce que j’avais prévu. Mais aujourd’hui c’est ELLE que je veux. Je veux le reflet du visage de ma mère dans le miroir que je regarde. Car je crois que l’on porte tous en nous notre histoire, mais aussi celles des générations passées. En moi, il y a un peu d’elle. J’ai de son histoire, j’ai certaines de ses lignes, certains de ses airs. Chaque jour j’apprends à devenir MOI, à trouver le chemin sur lequel je me sens bien. J’apprends à me délester de ce qui pèse, de ce qui freine. Mais chaque fois que je regarde et regarderai le miroir, je sais que je verrai un peu d’elle, comme un soutien éternel, un rappel que l’Amour porte ses traits.
Jour 19 – 12h09, Colmar (Alsace)
Entre les racines et les bourgeons
Vous l’aurez compris, je passe quelques jours avec ma mère et j’ai envie de mettre en avant les liens, la transmission. Je souhaite la douceur des gestes et la puissance de la force que l’on puise vers ceux qui nous soutiennent et ceux qui nous élèvent (s’élever). La protection des racines et l’avenir des bourgeons qui nous poussent à devenir la meilleure version de nous-même.
Jour 20 – 11h53, Dijon (Bourgogne)
Le lien
Je poursuis mon travail sur les liens. Il y a quelque chose que je regarde je crois chez tout le monde, ce sont les mains ! Je trouve que les mains racontent tellement. Elles évoluent elles aussi au fur et à mesure de nos expériences, de notre histoire. Alors, forcément mélanger la douceur d’une main de grand-mère à celle de sa petite fille, c’était dans ma tête depuis le début du week-end. Le soleil est discret ce matin de Pâques alors il n’y a pas autant de relief que j’aurais souhaité apporter à cette photo mais la position de ces deux mains, pour moi, est l’essentiel.
Une photographe en Alsace qui capte la lumière et les émotions
Ce challenge autour de la lumière naturelle est aussi l’occasion de rappeler mon approche : une photographie sensible, ancrée dans l’instant, dans la relation à l’autre, dans le naturel. Que ce soit à Colmar, dans toute l’Alsace ou lors de mes voyages, je cherche à créer des images qui racontent votre histoire.
Si ce style vous parle, que vous cherchez une photographe lifestyle, de famille ou pour un projet personnel autour de l’intime, n’hésitez pas à me contacter !
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