Photographe en Alsace : défi lumière, Jours 28 à 34
Photographe en Alsace, je poursuis mon challenge photo 100 jours autour de la lumière. Cette semaine, je continue d’explorer la lumière naturelle au quotidien. Voici les images et réflexions des jours 28 à 34. Et vous pouvez retrouver les semaines passées par ici !
Rappel : Un challenge photo autour de la lumière
Il y a quelques années, j’avais déjà relevé ce défi initié par Le Collectif Voir La Lumière. Le principe est simple : réaliser une photo par jour, autour du thème de la lumière. J’avais beaucoup hésité. Est-ce que j’aurais le temps, la disponibilité tout court pour le mener à bien en 2025. Je n’ai toujours pas la réponse, mais ce que je sais aujourd’hui, c’est que l’envie de tenter à nouveau l’aventure a été plus forte. C’est donc depuis mon domicile en Alsace que j’ai démarré cette nouvelle aventure photographique.
Un journal de bord photographique semaine après semaine
Je partagerai ici chaque semaine mes clichés, avec quelques mots pour accompagner les images. Une sorte de carnet de bord visuel, au rythme des émotions, de la lumière et de l’inspiration.
Jour 28 – 19h37, Colmar (Alsace)
À fleur de peau
En ce jour 28, c’est le néant. J’ai beau tenté et retenté R.I.E.N ne me plaît ! Je m’agace toute seule à vouloir trouver impérativement du sens dans chaque image, là où même mes enfants me disent « mais mamaaaaan, c’est pas grave si juste c’est joli tout court ». Oui mais voilà … je peux parfois être tenace ! Il y aura plusieurs essais, plusieurs soupirs, plusieurs agacements. Et puis finalement le reflet des fleurs venant entourer « bloom » (fleurir) à une symbolique qui enfin me contente un peu.
Jour 29 – 18h35, Colmar (Alsace)
Rêveries
On prend les mêmes et on recommence. Je n’ai pas eu le temps de me consacrer à la photo du jour, du coup je dois faire avec la même lumière que la veille et au même endroit. Pas si simple de se renouveler chaque jour et d’essayer de proposer quelque chose de différent avec une lumière et une pièce que l’on connaît déjà si bien. Je n’aime pas les plans trop « faciles », trop lisibles. J’aime toujours me cacher derrière un objet, une personne … faire varier les plans. Alors, cette fois, au lieu de miser sur les fleurs, je shoote derrière elles. Elles me servent à apporter un peu de flou, un peu de mystère. Et la lumière tombant pile sur le visage de mon fils, fera le reste.
Jour 30 – 18h20, Colmar (Alsace)
La liberté des garçons
Aujourd’hui, je sais un peu plus ce que je veux. J’ai déjà joué avec le miroir mais cette fois je l’aimerais au sol et je voudrais y ajouter des fleurs. Si pour moi la sororité, les femmes, leurs droits etc sont des choses de fortes et encrées chez moi, la condition des garçons l’est tout autant surtout depuis que je suis maman. On dit souvent que pour que les filles retrouvent de leur liberté, il faut savoir éduquer nos garçons. C’est vrai et ce n’est pas qu’une question de respect envers les femmes. Nous avons clairement nos injonctions et ils ont bien évidemment les leurs également. Un garçon ça ne pleure pas, ça joue au foot et pas à la poupée, ce n’est pas doux c’est fort. On attend beaucoup d’eux : un peu viril mais pas trop, un peu ceci, mais pas trop cela. Dans cette photo, je voulais rendre la liberté aux garçons de pouvoir être qui ils veulent. Les fleurs sont fragiles … eux aussi. J’ai hâte de découvrir ce que nos enfants sensibles, respecteux, doux et bienveillants, deviendront demain. Et je crois et espère très profondément qu’ils seront LE vrai changement.
Jour 31 – 18h19, Colmar (Alsace)
Viva la Vida
Chez nous, tout le monde connaît Frida Kahlo et son histoire. Les enfants ne connaissent pas chacun de ses tableaux mais ils reconnaissent rapidement tout ce qui peut rappeler la célèbre peintre. Elle est force, résilience, engagement, rébellion, artistique. N’est-ce pas un beau modèle pour eux, pour nous ? Elle était ce qu’elle voulait être et ce n’est pas pour rien si son très connu « Soy mi propia Musa » flirte plus que de raison avec mes séances Muse.
Frida était peintre bien sûr, mais elle maniait aussi bien le pinceau que la plume. C’était une amoureuse, une passionnée. De ses lettres adressées à ses prétendant(e)s et bien évidemment à son mari D. Rivera, il y a de beaux mots à lire et découvrir. Et puis il y a aussi des pépites comme celle-là :
« Ne fais pas attention à moi. Je viens d’une autre planète. Je vois toujours des horizons où tu dessines des frontières » F. Kahlo
Jour 32 – 11h46, Colmar (Alsace)
À demi dessinée
Retour aux séances Muse. Vous aurez compris que j’aime beaucoup ce miroir. D’ailleurs, il me suit quelques fois en séance aussi. J’aime son aspect « vintage » et la lumière que dégage ses contours dorés. Et puis, le miroir … parfois véritable ennemi. Apprendre à se regarder, à apprivoiser ce qu’il nous revoie. Quelque part le miroir ne trahie jamais, il dépose sa vérité, parfois un peu brute certes, mais l’interprétation n’en tient qu’à nous. L’image du jour est donc un rappel pour ne pas oublier de se regarder avec un peu de douceur.
Jour 33 – 13h21, Colmar (Alsace)
Happy Together
Aujourd’hui, c’est jour de mariage ! Le premier de la saison. Et si le soleil joue parfois à cache cache, ces verrières laissent passer une lumière qui vient sublimer la déco de Avec Bonheur Événements. À chaque mariage, je me rends compte que je ne suis pas là juste pour faire des photos mais bien pour fabriquer des souvenirs. Et que c’est beau ! Se dire que vous laissez une trace pour aujourd’hui et pour toujours à des familles, des parents, des enfants.
Et vous savez quoi ? Ce n’est pas la lumière que je retiendrai de ce mariage. C’est la pluie ! Pourquoi ? Parce que j’ai vu des gens danser, rire, chanter, sous la pluie ! Je les ai vu heureux, faire tomber les chemises, ne jamais vouloir arrêter de VIVRE le moment même quand l’orage grondait. Il y a de la liberté, du lâcher prise à continuer de s’amuser sous un torrent d’eau. La pluie n’arrête pas le bonheur, la pluie ce jour-là, l’a même rendu plus grand.
Jour34 – 12h05, Colmar (Alsace)
Le refuge
Parfois, je cherche longtemps avant de trouver un titre à une photo. Pourtant, cette fois, il n’y avait que le mot « refuge » qui me venait en tête. Vous savez cet endroit qui vous console quand ça ne va pas, cet endroit qui vous apaise quand tout devient flou, cet endroit qui rit, qui vibre en même temps que vous. Nous tentions une photo ensemble sans savoir encore exactement ce que je voulais. Et puis, il a éclaté de rire, et j’ai déclenché. Comme une évidence. Son rire dans mon cou, cette fossette que vous ne verrez pas mais que je connais si bien. Je n’ai plus besoin de chercher, il est sans aucun doute ce que je cherchais aujourd’hui (et pour toujours).
Une photographe en Alsace qui capte la lumière et les émotions
Ce challenge autour de la lumière naturelle est aussi l’occasion de rappeler mon approche : une photographie sensible, ancrée dans l’instant, dans la relation à l’autre, dans le naturel. Que ce soit à Colmar, dans toute l’Alsace ou lors de mes voyages, je cherche à créer des images qui racontent votre histoire.
Si ce style vous parle, que vous cherchez une photographe lifestyle, de famille ou pour un projet personnel autour de l’intime, n’hésitez pas à me contacter !
Et retrouvez mon travail sur Instagram !
